vendredi 27 juin 2008

Cultivons des enfants

La puériculure, c'est comme l'agriculture sauf qu'à la place des poireaux ou des tomates, il faut mettre des enfants. Ce matin, je suis allé à mon premier cours de puériculture avec Aurore, cours animé par sa sage-femme Hélène. Nous étions avec d'autres parents et on a commencé à nous passer une vidéo sur les différents soins à donner au bébé. Nous y avons appris plein de choses intéressantes : notre enfant allait peut-être avoir des diarrhées, des coliques, des vomissements, des régurgitations, des constipations quand il aurait fini de manger. D'une manière générale, il ne faut pas s'inquiéter, c'est juste qu'il n'a pas terminé de construire tout à fait son système digestif.
On a vu aussi comment lui faire prendre son bain, faire sa toilette ou un massage à l'huile grasse et tout ça nous a tellement inspirés que nous avons filé au Cora acheter plein de produits très chers pour faire tout ça (quand il sera là).

Aurore en a profité pour faire un monitoring et elle a reçu un très beau graphique à la fin, plein de montagnes et de vallées parce que sept contractions se sont succédé en à peine trois quarts d'heure. Ce n'est pas le record du monde mais c'est pas mal quand même pour quelqu'un qui n'est pas en train d'accoucher.

De toute façon, il n'est pas vraiment prévu d'accoucher tout de suite. Mercredi nous sommes allés tous les deux à Paris à l'hôpital Necker. Après un très (trop ?) rapide examen, la gynéco de là-bas nous a dit qu'il n'y avait rien de changé, que le col de Mademoiselle était encore parfaitement fermé et qu'on attendrait, à force de deux examens par semaine à Dreux, que ce dernier consente à devenir favorable pour se rapatrier à Paris et déclencher l'accouchement.
"A votre avis, c'est pour bientôt ?" ai-je demandé. "Ca, mon bon monsieur, on ne peut pas le savoir, a-t-elle répondu. C'est la seule chose qu'on ne puisse pas savoir." Autrement dit, ça peut se déclencher demain comme dans quinze jours ou davantage.
En attendant, on a pu visiter l'appartement de Séb et Maud où je crècherai sans doute un bon bout de temps. C'est très beau, Sébastien nous a gracieusement offert des pâtes au beurre et, si on le voulait, on pouvait même rajouter du gruyère ! (mais Mademoiselle n'en a pas voulu alors on lui a donné de la Danette et elle a été contente). On nous a aussi offert deux plantes : un tournesol et une pastèque. Nous les avons ramenées à Dreux et Aurore les a plantées dans le jardin.

En dehors de cela moi j'ai fini mes cours, il me reste à corriger le brevet lundi et mardi et à avoir des réunions jeudi suivies d'un buffet final qui clôturera l'année à St Pierre St Paul.
Aurore, elle, comme je l'ai dit, a un agenda surchargé d'examens en tous genre et de cours d'accouchement où on lui apprend à respirer, à pousser et à ne pas pousser, parce que maintenant ça urge et il ne s'agit pas de se tromper.

Pour passer le temps, moi je fais des travaux et puis nous avons entrepris de mettre de l'ordre dans les photos. Nous avons tiré sur papier des photos dont les plus vieilles remontent à 2005 et nous avons acheté deux albums-photos : un pour nous et un pour l'enfant. On va tout mettre en ordre, se préparer de quoi faire des pêle-mêle, ça nous fait beaucoup d'émotion de voir comme nous étions jeunes et beaux.

La valise du bébé est bouclée, la nôtre pas encore. Encore quelques cours et on sera prêts !

jeudi 19 juin 2008

Victoire !

C'est pas interdit d'avoir de la chance et nous en avons fait la douce expérience ! J'ai décroché un poste fixe au collège de Bû, un petit village à 13 km de la maison ! Quel soulagement ! C'est un établissement qui a l'air tout à fait fréquentable au vu des différents indicateurs et qui n'est pas classé ZEP ou zone de prévention violence ce qui est peu commun dans le coin. Une bien bonne nouvelle donc, il reste à prendre contact pour connaître les niveaux qui me seront confiés à mon retour du congé maternité début octobre.

mercredi 18 juin 2008

Jusqu'ici, tout va bien...

Quelques photos pour illustrer nos dernières avancées.

Commençons par le joli ventre de Mademoiselle. Certes, elle suit maintenant des cours d'accouchement pour savoir comment respirer le moment venu et elle y voit des futures mères encore plus imposantes mais moi je trouve que c'est déjà pas mal (notre lit, qui souffre beaucoup en ce moment, le trouve aussi).
Nous avons aussi, en ce mois de juin, vu fleurir notre magnifique double seringat. Il ne payait pas de mine pendant tout l'hiver et le printemps mais notre voisine nous avait assuré que le meilleur était à venir. Elle ne se trompait pas, c'est le fleuron de notre domaine !

Pour ma part, il me reste à peine une semaine de cours et après, à part quelques réunions au collège et la correction du brevet, je suis libéré et je peux avancer dans les travaux. Déjà je suis assez actif puisque je peins le palier et l'escalier tout en m'occupant un peu de rénover les toilettes et le couloir.

Aurore consulte régulièrement Internet pour savoir où elle sera mutée pour l'année prochaine. Les résultats devraient venir incessamment sous peu et bien sûr nous espérons un établissement à la fois proche et de qualité.

Nous avons reçu ce week-end la visite des parents d'Aurore. La maman de mademoiselle avait apporté déjà son lot de cadeaux pour l'enfant : des vêtements à foison et des sorties de bain fabriquées par la future mamie. Pendant ce temps-là, le papa de mademoiselle donnait à son gendre (après leurs siestes respectives) des conseils sur la suite des travaux.

Neuf rendez-vous !

Lundi 16, j'avais rendez-vous comme souvent depuis janvier avec le Dr Bault l'échographiste qui a surveillé l'omphalocèle du bébé, c'était notre neuvième rendez-vous ! Cette fois-ci, c'était la dernière ! Il veut quand même qu'on lui envoie des photos de l'anomalie pour pouvoir comparer avec ce qu'il a observé aux examens. Je lui ai répondu que oui mais qu'il aurait quand même droit à une photo entière de notre chef-d'oeuvre.
En dehors de ces considérations, j'ai obtenu des éclaircissements quant au déroulement des événements. Il (le Dr) m'a confirmé que Dreux continuait à me surveiller et que lorsque le col serait favorable, ils (les Drs) verraient avec Necker pour programmer la naissance.
Le 25, j'ai mon rendez-vous du 9ème mois à Necker avec ma gynécologue pour faire le point. C'est d'ailleurs ce même jour que j'arrêterai mon traitement "anti-accouchement prématuré".

mercredi 4 juin 2008

Ah Paris ! Sa tour Eiffel ! Ses hôpitaux !...

Aurore aime Paris et le montre : bien qu'elle soit en principe interdite de bouger le plus petit doigt, elle n'hésite pas à faire fréquemment des aller-retour vers la capitale visiter ses hôpitaux. A moins que ce soit l'hôpital en question qui aime particulièrement Mademoiselle et qui ne peut s'empêcher de l'inviter pour un oui ou pour un non. Il va falloir songer à prendre une carte d'abonnement à la SNCF...
Hier et aujourd'hui, la voilà donc partie, me laissant seul avec mon travail et mes élèves. Je me souviens avec nostalgie de ce temps où c'était moi qui l'abandonnais pour voyager (en Italie ou à Caen), c'est loin tout ça...
Hier, c'était pour voir l'échographiste. Aujourd'hui, c'était le gynéco-obstétricien qui doit la faire accoucher. Ils ne s'inquiètent tous pas plus que ça pour la date et la manière d'accoucher. Il semble y avoir, selon Mademoiselle, une certaine improvisation. Tout n'est pas toujours clair sur qui s'occupe de quoi. Par exemple, pourquoi l'échographiste veut "son" échographie et pas plutôt lui passer simplement celles que Dreux a faites la veille ? Je veux bien que notre enfant grandisse très vite mais tout de même, d'un jour sur l'autre, ça ne doit pas être très significatif. Pourquoi veulent-ils spécialement la faire revenir pour faire des examens sans pour cela enlever ceux de Dreux qui sont les mêmes ? On a plutôt l'impression en ce moment que les hôpitaux de Dreux et de Paris se chevauchent plutôt qu'ils ne se coordonnent. Exemple : rendez-vous avec l'anesthésiste à Dreux le 20 juin et à Necker ce lundi (un autre anesthésiste) alors que Mademoiselle doit retourner à Necker le 25 pour une consultation de gynéco. La secrétaire du service anesthésie à Necker s'est exclamée : "le 25 ? C'est beaucoup trop tard !". Le plus beau, c'est quand même cette gentille infirmière (et ce n'est pas ironique) qui lui a dit :" Bon, si l'accouchement commence et que c'est pas trop "brusque", alors, vous devez faire votre douche à la bétadine et venir, sinon, venir directement" Mademoiselle n'a pas osé émettre l'hypothèse d'un début de travail à 3 heures du matin à Dreux... Va falloir vérifier les horaires du TER et attendre patiemment le premier train pour Paris Montparnasse...
Si vous voulez de plus amples renseignements, surtout appelez à la maison mais demandez Aurore. Moi, dans l'état actuel des choses, je ne pourrai pas vous expliquer très bien...